(...) À moins que l’artiste ne soit en réalité l’enfant dont l’énigme attise le désir au point de consacrer sa vie entière à chercher comment l’art vient aux artistes ? Au contraire de la plupart des adultes, il serait alors celui qui a su conserver ce que l’enfance apprend de l’art : non une prétendue innocence, mais une infinie capacité à chercher, à accueillir ce qui arrive et à s’emparer d’appuis négligés par d’autres. L’artiste est ainsi celui qui accepte d’apprendre des autres, tout en ayant conscience d’avoir à inventer sa propre démarche.
Ce qui lie l’artiste à l’enfant n’est pas une hypothétique parenté esthétique de leurs réalisations. Il s’agit plutôt d’un savoir-vivre le monde dans lequel la pensée qui habite le corps ne cesse d’être en travail et en quête de sens. C’est pourquoi l’art ne sert pas à décorer le monde, mais à l’humaniser. Dès le
« facultatif » ou le « fondamental » des textes récents destinés à l’école ont-ils une pertinence ? L’art nous parle parce qu’il nous parle de nous, qui d’autre le fait pour grandir l’homme ?
Joëlle Gonthier, ce que l'enfance de l'art nous apprend
27 avril, 2010
22 avril, 2010
Son lapin
21 avril, 2010
Le parc de Wolvendael
07 avril, 2010
M. Le banc
Nous avions particulièrement aimé son livre "Alors". Au Wolf, nous avons découvert "sa petite mort" mis en lecture par elle-même. Aujourd'hui je lis que Kitty Crowther a reçu le prix Andersen (foire du livre jeunesse de Bologne).
Elle compte à son actif de nombreux merveilleux albums, "Mon ami Jim", "Le grand désordre, "Annie du Lac", et un film : M. Le banc.
Au sujet du prix qu'elle a reçu et de son oeuvre :
Article paru dans le journal La libre Belgique
Elle compte à son actif de nombreux merveilleux albums, "Mon ami Jim", "Le grand désordre, "Annie du Lac", et un film : M. Le banc.
Au sujet du prix qu'elle a reçu et de son oeuvre :
Article paru dans le journal La libre Belgique
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