31 mai, 2009

Jour J - 5

C'est bientôt l'anniversaire de notre demoiselle et d'un ami à elle aussi. Je me souviens de sa maman au ventre si rond lors de la précédente fête, notre demoiselle comptait alors 2 ans. Bientôt 3 ! Je vous passe les détails et la ritournelle sur le temps qui passe, mais je l'inscris parce que c'est vrai. Trop vrai.

3 années et toute une fête à organiser. Wouah. J'aime ça.
1re étape : la carte pour inviter les amis.
Alors que j'adore imaginer la carte à partir de photo, j'ai, cette fois-ci, flaché sur une idée pioché dans un livre "animer un anniversaire d'enfant" édité chez Marabout. Nous avons donc réalisé une "carte ballon". Elle est parfaite pour un petit nombre d'invités (10 max. je trouve), il vous faut des ballons gonflables, un crayon à l'encre indélébile, des cartes et des enveloppes.
1- Souffler chaque ballon puis on inscrit son invitation
2- Attendre 5 secondes que l'encre sèche
3- Dégonfler le ballon
4- Préparer les cartons : reprener un message comme "gonfle-moi pour savoir qui t'invite"
5- Mettre carte et ballon dans une enveloppe
6- Demander à votre loustic de personnaliser l'enveloppe avant d'envoyer


Encore plus gai : les cartes d'anniversaire des autres que l'on reçoit...

Timoté
Emile Verjaardag

30 mai, 2009

Pour s'endormir - #2



Depuis peu, elle adore Frère Jacques. Comptine à geste, elle aime me raconter qu'elle l'a chantée à l'école et la mimer. Bien vite, elle a réclamé cette chanson le soir avant de se quitter pour une longue nuit. Un jour, on s'est amusé ensemble à chantonner des variantes. On attendait le tram, tout ce qui était sous nos yeux fut source d'inspiration (frère moto/bruit, frère chat/câlin, frère soleil/éblouissant, frère clown/rire...). Le jeu est resté. Le soir de la fête de rue, elle me demandait "frère fanfare", le jeu consiste bien sûr à inventer la suite... Bien des fois, ses amis deviennent les héros d'une comptine, d'un soir. Une façon pour elle de s'endormir avec eux, très joyeuse et comme je l'y invite souvent à les déposer dans un coin de ses rêves.


Frère Jacques (bis)
Dormez-vous ? (bis)
Sonnez les matines ! (bis)
Dig, dang, dong ! (bis)

In het Nederlands
Broeder Jacob ! (bis)
Slaap jij nog ? (bis)
Hoor de klokken luiden! (bis)
Bim bam bom! (bis)

27 mai, 2009

Crêpes !




C'est ici le repas qui fait l'unanimité. A la maison, comme au resto. C'est la pluie de cette journée qui m'a mis l'eau à la bouche : un coup de froid et les envies de crêpes se font grandes. Salées : au fromages de chèvre, à la mélasse, aux légumes marinées (courgettes, aubergine, carottes), servis avec une salade verte. Sucrées : au sirop d'érable, au chocolat (un morceau que je laisse fondre).
L'unanimité reste présente parce que les crêpes se mangent avec les doigts, permettent des dessins (avec la mélasse) ou donne à voir bien des personnages... Et puis devenues froides le lendemain, je les glisse dans le pique-nique de la demoiselle.


Recette
1 œuf par personne
Pour 1 œuf
80g de farine
un peu d'huile
du sel
et du liquide : du lait de vache cru, de lait de soja, de la bière ou moitié bière/moitié lait, je dirai 1/4 de litre, pas plus.

Déposer la farine et le sel dans un saladier, creuser un puits dans lequel vous versez un par un les œufs, mélanger, ajouter les liquides peu à peu en délayant. Voilà. Maintenant laisser reposer au minimum une heure.
Pour la cuisson : réchauffer votre poêle, verser-y une noisette de graisse, puis une louche de pâte à crêpe que vous aurez remuée. Retourner votre crêpe lorsque vous apercevez de petites bulles. Note: la deuxième face va toujours plus vite à cuire. Manger sans attendre. Mais bon certains les aiment froides. A vous de voir.

25 mai, 2009

Rue en Fête - 2







Volders En Fête ( VEF) est une fête de rue qui a lieu depuis 9 ans. Excepté l'an passé où personne n'a souhaité l'organiser, elle a lieu chaque année en mai, moment où l'on espère tous rencontrer le soleil (c'est pas toujours le cas, 2 éditions sous la pluie laissent d'autres souvenirs). Elle est une initiative d'habitants ou voisins de l'avenue qui de leurs petites mains, et grands esprits, portent l'organisation de l'aube jusque tard le soir. Le petit déjeuner est offert, le repas du soir (500 couverts) proposé à prix coutant (cette année 5€). L'idée première est de s'amuser - grandement - en profitant de l'espace public et piétonnier puis de rentrer dans les frais occasionnés par l'assurance (exigée par la Commune), le détournement d'un bus et les frais du repas. Point bar. L'avenue compte aussi de nombreux commerçants qui pour certains s'amusent, pour d'autres préfèrent fermer !
Parmi les activités proposées : la grande corde à tirer, le concours de cris d'animaux, la chaise musicale géante (300 chaises) avec fanfare, le parcours d'œuf, le cours de Pizza, de la magie, du foot et de très nombreux concerts en rue, dans l'église qui borde le haut de l'avenue et dans de charmants lieux (Librairie, boutique de styliste, resto.). Un bal folk vient clore la journée sur le Parvis. Toutes sont à l'initiative de voisins délurés, drôles, qui reviennent chaque année ou surprennent par leur enthousiasme d'un jour ! Et font de cette journée ce qu'elle est ... " VEF ! Ce seul vocable éveille en vous la volupté, le printemps des peuples et des sens, la loufoquerie, le bruit et la fureur, les parfums et les couleurs, les fanfares, les femmes et les enfants d'abord… "

www.voldersenfete.be
mail : voldersenfete / at / gmail / point/com







Rue en Fête - 1




C'était une fête de rue, du petit-déjeuner au bal du soir, avec un soleil éclatant de bon matin, la fête avait lieu pour la 8me fois. Cette libre circulation d'un bout à l'autre de l'avenue. Une rue piétonne dans une ville c'est quelque chose ! Et une rue en fête c'est... Magnifique !
Pour l'occasion, nous avons préparé des desserts et jouer au faux concours du gâteau au chocolat
. Comme on l'aime beaucoup, ici, qu'il est apprécié de nos amis, nous avons partagé sa recette le temps d'une fête.



Le gâteau au chocolat de Catherine (recette d'Ethiquable)
200gr de chocolat
200gr de beurre
100gr de sucre
4 œufs
100gr de farine

Faire fondre le chocolat au bain-marie avec le beurre.
Séparer les jaunes et les blancs des oeufs. Battre les blancs avec une pincée de sel. Battre les jaunes avec le sucre longuement, le mélange doit devenir blanc. Ajouter le choco-beurre fondu et refroidit, puis la farine.
Cuire 20 à 25mn dans un four préalablement chauffé (
Thermostat : 5).
Se régaler lorsque le gâteau est froid.

20 mai, 2009

Croître !




C'est arrosant les plantes ce soir, que je me rends compte combien les capucines grandissent. Pour la 1re fois nous avons mangé de la roquette, dans une salade toute simple. La bourrache aussi apparait déjà (après 2 semaines, seulement) . Le régime soleil/chaleur et pluie de ce mois de mai est parfait pour les plantes. Et donc chaque fois que notre demoiselle me demande "pourquoi est-ce qu'il pleut ?", j'ai ma réponse toute trouvé c'est pour les arbres, les fleurs, les plantes de notre balcon. Trop satisfaite de ces croissances, j'ai racheté des graines cette fois de salade !

16 mai, 2009

Les madeleines de la fête de l'école



C'était jour de fête d'école.
Une fête autour du livre qui s'est terminée en chantant, avec un lancé de ballons. Alors de bon matin on a préparé des madeleines. Facile à faire, si, si. Il faut du sucre, du beurre, de la farine, des œufs, un "parfum", une cuisson rapide et le tour est joué ! Elles ont accompagné le buffet des gâteaux proposés au goûter de la fête, et ont été mangées sous un ciel de ballons, de cris de parents et d'enfants.



Pour douze madeleines
100g de beurre fondu
100gr de farine
de la levure
50gr de sucre
2 œufs
Une cuillère de thé (dont vous aimez le goût et le parfum)

Faire fondre le beurre au bain marie (donc doucement). Battre les œufs avec le sucre jusqu'à l'obtention d'une mousse blanche. Réduire le thé en poudre dans un mortier, le mélanger à la farine et les ajouter ainsi que la levure aux œufs sucrés. Mélanger bien avant d'ajouter le beurre fondu.
Répartir la pâte dans un moule à madeleine et enfournez 10mn maxi. dans un four chaud.

15 mai, 2009

Un livre sur les mots



Parce que lors d'une récré, notre demoiselle a été méchamment griffée par un petit gars et qu'elle n'a pas compris pourquoi (le petit gars non plus manifestement!), parce que la première chose qu'elle m'en a dite c'est que les institutrices n'étaient pas contentes et ont bien rappelé les règles : "on ne frappe pas, on se parle", le soir de retour à la maison, j'ai ressorti le très très joli livre de Ann et Paul Rand Toupie et Confettis, un livre sur les mots ré-édités par Seuil, où est finement et poétiquement bien dit à quoi peuvent servir les mots et comment les mots nous soutiennent : "Les mots sont faits pour ça (...) ils nous apprennent à nous parler toi et moi".
Le texte est doux et les images sont riches et colorées. Les auteurs l'ont dédié aux enfants qui aiment les glaces et l'ont écrit en 1957 ! Pas nouveau du tout mais tellement bien.








Toupies et Confettis de Ann et Paul Rand
Édition 2006
Ed. Seuil Jeunesse (13,50€)

13 mai, 2009

Lancer - Jeter



Quand ce dimanche, Notre demoiselle s'est mise à lancer le reste de son repas de midi, je lui ai d'abord rappelé la règle puis je lui ai proposé de jouer aux quilles, histoire de canaliser cette force dans une oeuvre plus sympathique et donc autorisée. Ca lui a énormément plu. Bien sûr, je n'avais pas de quilles, j'ai improvisé sur le champs avec ce que nous avions : des pots en plastiques et d'anciens pots de yaourt en paraffine. Non seulement le principe du jeu autorise le lancé mais en plus, il permet de construire avec adresse et maladresse une série de tours.
Et puis ces jour-ci où il pleut, le jeu est devenu attractif.

10 mai, 2009

"La fêtes des mères c'est tous les jours"




C'est une phrase de Françoise Dolto que j'aime beaucoup parce qu'elle rappelle la récurrence du "rôle" et la richesse du quotidien.
Je voue une ambiguïté avec la fête (commercial) des mères pour milles raisons, la principale c'est que cette fête a été décrétée durant la seconde guerre mondiale par les gouvernements fachistes (le Maréchal Pétain en France), je n'ai pu l'oublier et je ne le souhaite pas.
J'étais même soulagé d'apprendre que l'école, où irait notre demoiselle, faisait abstraction de cette fête, pas besoin sitôt de lui expliquer le pourquoi de mon opinion, ça me convenait bien.
Et puis le week-end passé, dans le carnet de communication, une note charmante nous demandait d'apporter une photo (un portrait de la maman et de l'enfant pour une surprise). Mon cœur s'est déchiré... je pouvais ne pas remettre de photo (mouai ! pas convaincant). Finalement j'ai joué le jeu de la photo, j'en ai même remis plusieurs et c'est elle qui l'a choisi avec son institutrice.
Et puis vendredi quand je l'ai retrouvée, elle m'a demandé pour ouvrir "son" cadeau ! Ce qui me convenait fort bien. Je n'ai pas cherché à comprendre si elle avait compris le pourquoi des choses de ce cadeau, j'ai plutôt constaté qu'elle préférait les choses ainsi et moi aussi. J'ai regardé "l'objet" (pas mal du tout), observé tout le mal que c'était donné son institutrice (beaucoup de mal ! Waouh) et je l'ai pris comme un signe. La demoiselle a d'ailleurs dit tout de suite sa part et la part de Mme A.. Puis elle a rectifié le tir, elle a pris sa paire de ciseau, elle a coupé la fleur qu'elle n'avait pas faite. J'ai laissé faire, j'avais eu le temps d'observer la douce attention et cela me suffisait. Et au demeurant, le cadre et la photo lui plaisent, elle le rappelle à quiconque qui veut s'en emparer.
Je me suis dit aussi que j'attendrai qu'elle me questionne sur cette fête pour lui expliquer pourquoi la fête des mères c'est tous les jours !

08 mai, 2009

Pain perdu




Une autre recette à base de pain. Très simple, si facile. Nombreuses variations sont possibles, sucrées et salées.
Traditionnellement, le pain perdu se prépare avec des tranches de brioche que l'on trempe dans un œuf battu puis un peu de lait. Elles sont ensuite chauffées dans une poêle, de chaque côté. Certains mélange l'œuf et le lait, trempe la tranche directement dans ce mélange, puis la cuise. La cuisson ne demande pas plus de 5mn et c'est un régal.
Ici on a adapté la recette avec du pain de toute sorte. Tous sont prétexte à des variations. On l'aime avec du sucre rapadura, du sirop d'érable, du sirop de blé, de la mélasse, ou encore de la compote pomme ou rhubarbe. En version salé : on l'aime avec du fromage de chèvre, de l'emmental râpé, des tomates (l'été), des courgettes, des feuilles vertes (telles que des jeunes pousses d'épinard), accompagné d'une bonne salade. Miam !

05 mai, 2009

Chanson pour s'endormir

Il y a d'abord eu une chansonnette inventée pour elle. Puis, son papa lui a chanté "au clair de la lune" et la demoiselle l'a réclamée chaque soir, juste avant le baiser de la nuit. Très vite se fut trop court, un couplet pour se quitter ne suffisait pas. Alors nous avons profité de l'encyclopédie Wikipédia pour apprendre les autres couplets et l'histoire de cette comptine dont l'usage a déformé la lume en plume ! Lume étant une référence à la lumière dont on a besoin pour écrire. Bien sûr il existe de nombreuses autres versions qui invitent à croire que cette comptine n'a pas vraiment été écrite pour les enfants ! N'empêche qu'ici la version choisie a plu et je ne me suis pas privée pour la lui chanter et assurer à la nuit son lot de doux sommeil.

"Au clair de la lune, mon ami Pierrot
Prête-moi ta lume, pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu.
Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu.

Au clair de la lune, Pierrot répondit
- Je n'ai pas de lume, je suis dans mon lit.
Va chez la voisine, je crois qu'elle y est
Car dans sa cuisine, on bat le briquet.

Au clair de la lune
Pierrot se rendort
Il rêve à la lune
Son cœur bat bien fort

Car toujours si bonne
Pour l'enfant qui dort
La lune lui donne
Son croissant d'argent"



04 mai, 2009

Le calendrier de la maison



"Quelle heure est-il ?" Quelque soit le moment, notre petite demoiselle aime qu'il soit dix heures moins le quart. l'abstraction du temps... Dès qu'elle est allée à l'école, elle a interrogé les jours, le temps qui passe. Elle se demandait ce qui se passerait ce jour et si le temps de l'école serait "long" ou "court", si c'était une journée à la maison ou à l'école. L'idée est alors venue de réaliser ensemble des calendriers, semaine après semaine. On le dessine. Chaque jour a sa maison et une couleur. Si je réalise encore les pourtours de chacune, elle les illustre selon l'humeur du jour. Il y a eu le coloriage, les dessins et les découpages.
Généralement, je relance sa réalisation le dimanche matin, je le complète, écris les rdv de la famille, nous en parlons toujours ensemble. Le calendrier est ensuite "affiché" sur le frigo. Récemment pour signaler davantage la venue d'une amie, j'ai ajouté une photo de celle-ci dessus, à l'aide d'aimant. Une idée qui s'améliore de semaine en semaine... (à suivre)






Selon l'âge et les familles, il me semble facile de varier les possibilités tant au niveau du dessin (l'enfant dessine tout, complète chaque date et les rdv...) que des symboles (plutôt que des maisons, des animaux, des formes, des personnages...). Le nôtre est format A3. J'avais imaginé aussi une fois le modèle de maison trouvé, les photocopier pour en avoir un stock et le jour J les compléter à l'aide de dessin, des rdv... Pour le moment, nous adorons varier.
Parfois je songe à coudre : réaliser quelques maisons en tissus qui s'ouvrent pour donner le "programme" du jour.



01 mai, 2009

Le gâteau de pain





Ou que faire avec du pain rassis ?

C'est une recette de ma mâman donc forcément la meilleure ! Un gâteau familial que l'on mangeait souvent au goûter, après l'école. A l'origine, il se composait de pain, trempé dans du lait, mélangé avec des œufs un peu de sucre et des raisins secs. Le tout cuit au four 40/45mn. Depuis que je les inscrits à notre menu, j'ai cherché à le varier, en y ajoutant le moins de sucre possible. Je mets donc des pommes, parfois des poires, même des coings ou de la rhubarbe, parfois en compote et des bananes mixées. Et en plus du goûter, il est venu composé notre petit-déjeuner. Un plat de reste simple et nourrissant.

Pour un gâteau de pain, toujours réaliser au pif mais ce coup-ci, j'ai prêté attention !

3/4 l de lait de vache cru (lait de soja)
8 à 10 tranches de pain rassis
4 oeufs
90g de sucre
une poignée de raisins secs
une grosse pomme coupée en grosses lamelles. Parfois plus.

Le pain doit tremper au moins un nuit dans le lait, puis on mixe en y ajoutant le sucre et les œufs. Déposer, alors, le mélange dans un plat allant au four, puis les pommes (ou tout autre fruit choisi). Enfourner 40 à 45 mn et déguster le gâteau lorsqu'il est refroidi.

Pour Tambouille, où l'on y retrouve une cuisine "familial" et Simply breakfast, le blog d'une photographe (New-Yorkaise) qui s'est pris au jeu de photographier ses petits-déjeuner, ce qui offre une large source d'inspiration.